Seuls 45 % des Français comprennent ce qu'est un métavers

D’après les résultats extraits de l’étude Digital Frontier 4.0, commissionnée par VMware, auprès de YouGov, sur la base d’un échantillon de 1024 personnes en France :

  • 34 % des Français préfèrerait effectivement que le métavers soit géré ou encadré par une institution publique plutôt que par des entreprises. Seul 16 % sont contre cette idée ;
  • Seuls 12 % pensent que le métavers sera bénéfique pour la société ;
  • 24 % pensent que le métavers n'est qu'un effet de mode qui n’apportera rien ;
  • Du reste, seuls 45 % des Français déclarent effectivement comprendre ce qu'est un métavers.

Digital Frontiers est une enquête annuelle menée en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne et en Italie pour explorer la relation que les individus entretiennent avec la technologie et l'innovation ainsi que leur impact sur les personnes et la société. Elle est destinée à aider les organisations qui souhaitent mieux comprendre comment fournir des produits et des services nouveaux, innovants et significatifs et réussir dans un secteur technologique en constante évolution.

Des résultats parfaitement logiques pour un sujet tellement nouveau, tellement mal défini, et encore très éloigné des préoccupations du grand public. Il serait intéressant de rechercher si dans les années 80, de telles études avaient été menées à propos du téléphone portable... les résultats seraient sans doute assez proche. Pour se faire adopter, le métavers doit surtout montrer ses usages pratiques et les bénéfices apportés. Tant qu'il ne sera que question de NFT d'art contemporain, de cryptomonnaies et de spéculation virtuo-immobiliaire, cela n'intéressera pas, à juste titre, le grand public.