Fabernovel et Arbevel présentent le premier chapitre de leur étude sur le Web3
Communiqué de Fabernovel
Fabernovel, expert en transformation numérique et création de produits et de services innovants et Arbevel, société de gestion indépendante publient le premier chapitre de leur étude sur le Web3 “Le Web3 et ses promesses”. Web3, NFT, métavers, décentralisation… cette étude a pour objectif de mettre en lumière, de façon didactique et pédagogique, les spécificités de cette nouvelle itération du Web en cours, en expliquant ses différentes notions et analysant ses promesses.
« Perdus dans le désert à chercher un nouvel or noir, celui de la donnée, écrasés par le soleil des GAFA, nous attendons la prochaine vague après le Web 2.0, nous cherchons un oasis. Un oasis décentralisé, qui remette l’utilisateur et son expérience au centre du modèle, qui permette l’émergence d’une nouvelle génération de solutions et d’acteurs et soit en mesure de répondre aux aspirations des millions de personnes qui passent leur vie en ligne pour la gagner et se divertir. Le Web3 est-il cet oasis ou ne serait-il qu’un mirage ? » questionne en préambule, Stéphane Distinguin, président et fondateur de Fabernovel.
Le Web continue d’innover
Si le Web 1.0 a démocratisé l’accès à l’information, l’expérience utilisateur qu’il proposait aux utilisateurs était toutefois très limitée. Pour répondre à cette faible profondeur fonctionnelle, les GAFA ont structuré ce qu’on appelle le Web 2.0 autour de plateformes cloisonnées et propriétaires qui ont alors renforcé la centralisation du Web. Un modèle que les utilisateurs et les développeurs souhaitent remettre en question. « Une tendance générale s’est dessinée en Europe et dans le monde, les utilisateurs veulent reprendre la main sur leurs données. Ils veulent aussi avoir une répartition de la valeur plus juste car trop concentrée aujourd’hui chez les GAFA. Avec l’arrivée à maturité de la blockchain, ce sont les fondements d’une nouvelle itération du Web, le Web3, qui est aujourd’hui possible et qui est en train de se construire » explique Arthur de La Brunière, analyste Web3 de Fabernovel et co-auteur de cette étude.
Vers un Web décentralisé, immersif et communautaire
Si le “web 3.0” initié sur la base du web sémantique n’a jamais vraiment vu le jour, l’arrivée à maturité de la technologie blockchain offre des bases solides pour répondre à d’autres attentes : un web décentralisé. La décentralisation est un concept vieux comme le Web (rétrospective du web ici) qui semblait utopique auparavant mais dont les contours deviennent aujourd’hui bien réels avec la blockchain. Cette technologie permet en effet de sécuriser et vérifier de manière transparente et infalsifiable un ensemble d’informations en s’affranchissant des intermédiaires à qui les utilisateurs devaient souvent, de fait et sans alternative, faire confiance.
« Cette promesse de décentralisation du Web3 vient bousculer le marché puisqu’elle nécessite le passage d’un modèle d’entreprises en quête d’exploitation de la donnée à un modèle où les entreprises doivent avant tout promouvoir une qualité de service » commente Alexia Guillard, stratège chez Fabernovel et co-autrice de cette étude.
Ces dernières années, tout un univers d’applications décentralisées et basées sur la blockchain se sont en effet démultipliées : NFT, contrats intelligents, cryptomonnaies…Par exemple, les NFT sont des unités de données stockées sur une blockchain qui sont uniques et non interchangeables, qui permettent de certifier de façon numérique l’authenticité du produit numérique ou physique auquel il est associé. Ils s’appuient sur des contrats intelligents au sein duquel il est possible de préciser les conditions d’échange, de possession, de royalties pour son créateur. Ce contrat intelligent s’exécute de façon automatique selon les termes préalablement définis lors d’une revente tout en assurant le transfert de propriété. Si de nombreux usages des NFT se développent dans les industries créatives, on retrouve aussi son essor dans l’immobilier…numérique où il permet de garantir sa propriété dans les proto-métavers* comme The SandBox à l’instar d’un acte notarié dans le monde physique, qui deviendra peut-être d’ailleurs lui-même à termes un NFT.
Il est vrai, le Web3 qui prend pied dans le numérique, a pour vocation à s’étendre aussi dans la vie physique pour y rendre nos expériences toujours plus immersives. Le scroll infini des flux sociaux du Web 2.0 (cf “GAFAnomics Quarterly : vers de nouveaux standards d’expériences plus vertueux ?”) qui représentent des lignes de temps, passe à un espace spatio-temporel avec le Web3. Autrement dit, le Web3 intègre une dimension géographique immersive dans le monde virtuel ou dans le monde physique associé à de la réalité augmentée. C’est l’espace d’immersion du Web3, le fameux Métavers qui n’existe pas pour l’instant selon les 7 grands principes avancés par Matthew Ball. Ce qui existe aujourd’hui sont des mondes virtuels souvent issus de l’industrie du jeu-vidéo — Fortnite, Roblox, Decentraland — mais aussi de projets en cours et façonnés par les géants du Web 2.0 pour la plupart centralisés, propriétaires et non interopérables, les cloisonnant en des embryons que nous appelons proto-métavers.
« Il ne faut pas simplement s’arrêter aux fluctuations des cryptomonnaies au même titre qu’il fallait passer outre la lenteur d’internet il y a 20 ans. De la même façon, la révolution du Web3 se construit dès à présent sur un terrain et à travers des usages qui nous sont encore inconnus. La route est encore longue, les promesses sont grandes et l’imaginaire est sans fin. À nous de nous en emparer pour définir les usages souhaitables de ce nouveau numérique » conclut Sébastien Lalevée, directeur général d’Arbevel.