Étude Nokia et EY : Les métavers d'entreprise et industriels dépassent les attentes
- Les premiers utilisateurs du métavers déclarent générer des bénéfices plus souvent que les entreprises qui n'en sont qu'à la phase de planification, les gains les plus importants résidant dans la réduction des dépenses en capital (15 %) et la durabilité (10 %).
- Les entreprises croient au pouvoir du métavers : seulement 2 % des personnes interrogées pensent que le métavers est juste un mot à la mode, une passade.
- Le métavers industriel crée une valeur commerciale considérable : 80 % des premiers utilisateurs disent que les cas d'usage qui ont été testés auront un impact important, voire transformateur sur leur activité.
- Les États-Unis et le Royaume-Uni sont les chefs de file en termes d'expériences concrètes : 65 % et 64 % des répondants ont respectivement mené un projet pilote ou entièrement déployé au moins un cas d'usage du métavers industriel ou d'entreprise, tandis que l'Asie-Pacifique est moins avancée (Japon, 49 %, Corée du Sud, 49 %).
- Le cloud computing (72 %), l'IA/le ML (70 %) et la connectivité réseau, y compris la 5G/6G privée (70 %), la fibre et le haut débit (68 %) et la 5G/6G publique (67 %), sont perçus comme les catalyseurs techniques les plus importants pour les cas d'usage des métavers.
Les entreprises qui ont déjà déployé des cas d'usage de métavers industriels ont constaté un surcroît de bénéfices par rapport à ce que prévoient les entreprises qui en sont encore à la phase de planification. La plupart de ces bénéfices résident dans la réduction des dépenses en capital (15 %), la durabilité (10 %) et l'amélioration de la sécurité (9 %), conformément à une étude publiée aujourd'hui par Nokia et EY. Ayant examiné l'état actuel des métavers d'entreprise et industriels, l'étude « The metaverse at work», menée auprès de 860 chefs d'entreprise dans six pays, montre que l'on s'attend en particulier à ce que le métavers industriel réponde aux attentes, voire les dépasse.
Les résultats indiquent que les entreprises croient au pouvoir du métavers et que les technologies du métavers sont une innovation durable. Seules 2 % des personnes interrogées considèrent que le métavers est un concept creux, une mode passagère, tandis que 58 % des entreprises ayant des projets de métavers ont déjà déployé ou piloté au moins un cas d'usage. Presque tous ceux (94 %) qui n'ont pas encore commencé leur parcours vers le métavers prévoient de le faire dans les deux prochaines années.
Les entreprises disent également que le métavers industriel crée une valeur commerciale importante. En moyenne, 80 % de ceux qui ont déjà mis en œuvre des cas d'usage de métavers pensent qu'ils auront un effet important ou transformateur sur la conduite de leurs affaires. Presque toutes les personnes interrogées (96 %) voient comment, en faisant converger les cas d'usage physiques et virtuels, le métavers apporte des fonctionnalités innovantes supplémentaires qui leur permettront d'accélérer le déploiement, l'adoption et la monétisation de l'industrie 4.0 pour leur entreprise.
Du point de vue géographique, les États-Unis (65 % des personnes interrogées), le Royaume-Uni ( 64%) et le Brésil (63 %) montrent actuellement la voie et déclarent avoir déployé ou piloté au moins un cas d'usage industriel ou d'entreprise. En Allemagne, la moyenne est de 53 %, tandis que l'Asie-Pacifique est moins avancée (Japon 49 %, Corée du Sud 49 %).
A propos des cas d'usage qui auraient la meilleure valeur transformatrice, les entreprises répondent que la pratique de la réalité étendue constitue le plus grand potentiel pour former les nouvelles recrues et améliorer les compétences de la main-d'œuvre, tandis que trois secteurs sur les quatre sondés parlent de l'utilisation de la R & D virtuelle pour améliorer la conception des produits et les processus.
Lorsqu'elles déploient des cas d'usage du métavers, les entreprises reconnaissent clairement la nécessité de disposer d'une infrastructure suffisante et de capacités analytiques robustes. Les personnes interrogées accordent la plus grande importance aux technologies clés qui sont véritablement essentielles pour répondre aux exigences de ces cas d'usage : le cloud computing (72 %), l'IA/le ML (70 %) et la connectivité réseau (68-70 %). Compte tenu de la nécessité de disposer d'une expertise technique additionnelle en interne, à ce stade, les entreprises s’appuient sur un éventail de partenaires pour combler leurs lacunes en compétences et déployer les cas d'usage.
Vincent Douin, Directeur général, Conseil aux entreprises et Transformation des entreprises, Ernst & Young LLP, déclare : « Les métavers industriels et d'entreprise se développent. Cette étude montre un appétit évident pour les technologies, telles que la réalité étendue et les jumeaux numériques, pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Nous constatons déjà que de nombreuses organisations vont au-delà du stade de la planification et reconnaissent des bénéfices tangibles sur la base de leurs premières mises en œuvre.»
Thierry E. Klein, Président de Bell Labs Solutions Research, Nokia, déclare : « Il est enthousiasmant de voir que les entreprises croient clairement au pouvoir du métavers pour créer de la valeur commerciale, dans les cas d'usage d'entreprise comme industriels. Cela correspond tout à fait à notre vision, fondée sur plus de 8 ans de recherche au sein des Nokia Bell Labs, selon laquelle le métavers industriel est une extension de l'industrie 4.0. Par conséquent, ceux qui ont déjà mis en place des réseaux de communication critiques pour l'industrie 4.0 sont maintenant très bien placés pour expérimenter les avantages du métavers, ce que certaines entreprises constatent déjà. »
À propos de l'étude
L'étude s’appuie sur les réponses de 860 représentants d'entreprises issus de quatre secteurs industriels aux États-Unis, au Brésil, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon et en Corée du Sud. Les secteurs concernés sont l’automobile, les biens industriels et la fabrication, le transport, la chaîne d'approvisionnement et la logistique, et l'énergie et les services publics.
Le métavers est défini dans le rapport comme la fusion des mondes numérique et physique. Le métavers d'entreprise est stimulé par la demande pour une meilleure collaboration numérique et de meilleurs outils de communication. Il englobera les applications de productivité de base qui font fonctionner l'entreprise et permettra la prochaine génération de connexions virtuelles. Le métavers industriel se caractérise par une fusion des mondes physique/numérique et une augmentation de l'humain axée sur les applications industrielles : comme les représentations numériques d'environnements industriels physiques, des systèmes, des processus, des actifs et des espaces où les participants peuvent effectuer un contrôle où avoir une interaction.
Communiqué de EY